Notre territoire de santé

Délimitation géographique actuelle du projet

Le projet de CPTS se situe dans le département du Tarn-et-Garonne (82)

Le département tire son nom du fleuve Garonne et de son affluent, le Tarn. Malgré sa petite taille, le Tarn-et-Garonne est à la fois un important territoire agricole et un lieu d’accueil pour de nombreuses entreprises. Son chef-lieu est Montauban.

Le territoire de la CPTS Tarn-Et-Tescou recouvre 11 communes rurales, situées pour la plupart dans le canton de Tarn-Tescou-Quercy Vert, à la frontière avec le département de la Haute-Garonne :

Caractéristiques démographiques de la population concernée par le projet

  • Au 1er janvier 2014, le département comptait 252 578 habitants. Sa population a augmenté de 1,1 % par an entre 2009 et 2014, en faisant l’un des départements les plus dynamiques démographiquement de la région, derrière ceux abritant les grandes métropoles régionales. Les naissances y sont plus nombreuses que les décès.
  • La part des moins de 18 ans est la plus élevée des départements d’Occitanie et représente 22,4 % des habitants.
  • La population du territoire représente environ 18 000 habitants (CPTS de Taille 1) soit 7% de la population totale du Tarn et Garonne avec une densité de population bien supérieure (102 hab/km² vs 69).
  • Ce territoire est constitué d’une population plus jeune que l’ensemble du département avec une proportion de personnes de moins de 55 ans supérieure à celle du département, population constituée de plus de professions intermédiaires et de cadres que dans le reste du département. La part de CMU y est presque pour moitié inférieure à celle du département.
  • Les pathologies y ont équivalentes à celle du département sauf les insuffisances cardiaques graves et les maladies psychiatriques sans doute liées au moindre vieillissement de la population du territoire.
  • Pour autant comme dans le reste du département 40 % des CMU n’ont pas de médecin traitant déclaré.
  • La densité départementale en médecins généralistes libéraux est parmi les plus faibles de la région (Source PRS Occitanie)
  • L’analyse de l’offre de soins montre surtout un déficit de MG sur Bressols non compensé sur le territoire, ainsi qu’un déficit de dentistes et d’orthophonistes également non compensé.
  • La demande de soins non programmés y est 32% inférieure à celle du département.
  • Les chiffres de santé publique sont plutôt meilleurs que dans le reste du département mais ils doivent être confortés notamment sur les Hemoccult et la vaccination antigrippale.
  • Faut-il voir pour expliquer les bons chiffres des frottis et de la mammographie la présence de 2 Sages-Femmes qui contribuent fortement à pallier le déficit de spécialité gynécologique sur le territoire?
  • Manque de spécialités d’organes sur le territoire.

Au regard du diagnostic, voici les problématiques posant difficultés sur le territoire :

  • Le nombre de demandes de soins non programmés (DSNP) sur le territoire est de 1978 par an. En se concentrant sur les DNSP aux heures ouvrables, la mission en faveur de l’amélioration de la prise en charge des soins non programmés en ville semble pouvoir être rapidement mise en œuvre et déployée par les médecins de la CPTS (cela représenterait moins d’un acte/médecin/jour)
  • Une forte proportion de patients ayant la CMU (40%) n’ont pas de médecin traitant déclaré
  • De grandes difficultés d’accès aux soins du second recours : aucun médecin spécialiste sur le territoire. Les parcours ophtalmologique et dermatologique semblent les plus concernés.
  • Insuffisance du dépistage du cancer du côlon et de la vaccination antigrippale